VMT 2010 - JEUDI
Le web a changé ses bougies et la moto a redémarré. Il attendra que le réservoir se vide complètement pour faire un plein de 14 litres et mettre fin à ses soucis et à l’atmosphère polluée de ses voisins de route.

Nous visitons l’incroyable musée Dali à Figueras. Impossible de tout montrer mais les néophytes que nous sommes pour la plupart sont obligés de reconnaître la maîtrise de cet artiste dans la peinture classique avant d’aborder tous les thèmes, toutes les recherches et toutes les expériences qu’il a menées en peinture, sculpture, bijouterie, optique…







Nous retournons déjeuner au restau de la veille, à la décoration et au parc exhubérant, dans une immense salle voûtée, puis 2 groupes se forment : les uns rejoindront directement la côte et Argelès, les autres flâneront en route pour s’arrêter à la maison de Dali à Portlligat, près de Cadaques.


La mer côté espagnol...

Cadaques

Le détour valait le coup. Située au fond d’une crique inchangée depuis des décennies, la maison blanche s’étale sur plusieurs niveaux construits au fur et à mesure. Sobrement meublée, elle est éclairée par de larges fenêtres qui composent autant de tableaux naturels et vivants sur le paysage environnant. Nous découvrons l’atelier où le maître peignait assis devant un chevalet coulissant et gigantesque capable de descendre dans le sous-sol pour accéder aux parties hautes des tableaux. Son fauteuil est encore là, avec des toiles inachevées, comme s’il allait revenir d’une minute à l’autre (il y a vécu jusqu’à la mort de sa femme, Gala, en 1982).




Dans le patio







Nous découvrons la réserve de peinture, cette incroyable salle basse circulaire à l’acoustique étonnante, la salle de bains de son épouse Gala, des objets, des détails…


Nous parcourons le jardin en différents niveaux qui offrent autant de points de vue sur la côte.


Ces décorations rappellent que Dali travailla aussi pour la publicité ou l'industrie

Nous découvrons la piscine cachée, havre de paix où l’on imagine le maître faire ses longueurs et ses demi-tours avant de se sécher au soleil ou à l’ombre des arbustes parfumés.

Nous quittons à regret cette maison de rêve pour reprendre la route, étroite et viroleuse à souhait le long de la côte montagneuse et déchiquetée. Certains se sont arrêtés à Collioures le temps d’une image…

A Argelès nous retrouvons le reste de la bande déjà en train de goûter les vins du Roussillon à la buvette de la place. L’hôtel est là, le fourgon aussi, on peut donc manger et boire ! Quiqui et ses chudistes nous ont rejoints pour le repas.





Antoine et Sandrine (mère de 4 enfants) avec ce Vmax de première génération de 40000 km à l'apparence rigoureusement et incroyablement neuve ! Bravo !