VMAX TOUR 2010

Encore une grande édition que ce Vmax Tour 2010, et sans pluie cette fois. Pas une goutte cette année ! De l'eau y en a eu que dans le pastis le soir. On va tout vous raconter, Barcelone, Dali, les chudistes, Nonoff et sa bande...

Les participants :

13 motos, 13 gars et 3 filles + les chudistes et les carcassonnais.


Endre, le Vice-Président du Club : un futur Président en train d’éclore ! Il n’a eu de cesse de veiller à tout, de rameuter ses ouailles, s’est démené pour les chambres et a laissé une partie des cale-pieds de son 1700 dans les virages du Vmax Tour.

Antoine, le Roi du forum, et Claudie qui ont convoyé le fourgon depuis Paris avec les bagages, les pièces de rechange prêtées par DMS et un peu d’essence. Antoine ayant amené sa moto, Claudie assurera seule et vaillamment le transport des bagages d’étape en étape. Merci à Madani pour le prêt du fourgon.

A gauche c’est Nono, un nouvel adhérent du club de cette année. Nono, c’est la gentillesse et le sourire permanents, toujours content d’être là, jamais un mot plus haut que l’autre. Il vend des fruits et légumes aux halles de Rungis et a le sens du relationnel : au bout d’une heure quelque part, Nono connaît déjà du monde, (même du Québec !) et on le reconnaît et le salue !
A droite c’est Pascal, un transfuge d’un autre club. Curieux mélange de Dali, de Briatore et de Massimo Gargia, il n’a eu de cesse de nous faire rire du début à la fin !


Pierre et William, deux habitués du forum.


Martine et Jean-Luc, en gros progrès sur son Vmax, il ne le conduit plus comme un autobus !


Jean-Luc et Roger, les deux inséparables sans histoire, toujours prêts à rigoler.


Philippe, l’Easy Rider, grand habitué du forum aussi


Adrien, prix de camaraderie !


Patrick et Dalila, les amoureux du VMT 2010.


Quiqui34 et ses chudistes (Vavoune, Gilou…) pour la partie française du Vmax Tour

Voo (Vmax on off, au centre) et les carcassonnais qui ont terminé en beauté ce Vmax Tour. Derrière la brute au guidon de son Vmax 1700, un garçon attachant, rempli de passions diverses et qui gagne à être connu. Prof de mécanique moto dans un lycée technique, il place ses élèves dans les concessions moto de la région. Avec le V4, les élèves sont à bonne école !


Le web (pas le oued Nono !) qui a bien enfumé tout le monde avec son Vmax diesel, assuré la compta du Vmax Tour, se fera engueuler par le trésorier s’il manque un 0 et va vous raconter tout çà.

VMT 2010 - VENDREDI

Désormais traditionnelles retrouvailles à la gare moto-train de Bercy. Mais premier ennui, Philippe est en panne sur l’autoroute alors que l’heure limite d’embarquement des motos approche… Adrien le carrossier court le chercher avec sa dépanneuse et le ramène chez lui. Adrien roule en 1700 désormais mais a conservé son beau 1200 rouge. Il n’hésite pas une seconde et lui confie son 1200 pour le Vmax Tour. Ils seront à l’heure. Prix de camaraderie pour Adrien !

Chacun monte sa moto sur le wagon, en baissant la tête pour passer sous le pont supérieur, et des employés la brident avec des cales de roues et des sangles jetables qui seront coupées à l’arrivée. Chacun garde sa clé, les motos voyageront la nuit et seront déchargées à la main à l’arrivée.

Une fois les motos embarquées, tout le monde se retrouve pour un pot inaugural du Vmax Tour 2010. Le Président y fait une apparition au guidon d’une moto d’une marque inavouable d’une puissance estimée à au moins 35 chevaux… Jean-Louis le trésorier est là aussi, veillant aux moindres détails.

VMT 2010 - SAMEDI

Tout le monde se retrouve en gare de Lyon pour un trajet sans histoire où Pascal a commencé à faire profiter sans répit le wagon entier de l’étendue de sa gouaille. Mais les nombreux chinois présents sont hermétiques à son humour... 3 personnes sont déjà parties dans un autre train une demi-heure plus tôt.

Arrivés en gare d’Avignon, nous retrouvons Claudie et Antoine qui ont convoyé le fourgon depuis Paris la veille. Le bruit court que les trois partis avec le train d’avant ont loupé l’arrêt et sont à Marseille… Ils remontent en TER… Il fait beau mais il y a un vent à arracher des platanes et les peupliers s’inclinent devant le Vmax Tour.

A la gare moto-train, nous retrouvons les 3 farceurs et nous sommes accueillis par le club Vmax Forza d’Avignon, animé par un ancien président, Jean-Pierre, parti au soleil.

Quiqui34 est là aussi avec ses chudistes car c’est lui qui organise la partie française de ce Vmax Tour. Une vingtaine de Vmax 1200 et 1700 sont alignées dans la cour de la gare.

Nous retrouvons Pascal le Corse avec joie et émotion. Guide du Vmax Tour 2008 en Corse, il nous accompagne pour 2 jours. Pas de problème !

Nous mettons en route pour un petit périple dans le Lubéron. Fontaine de Vaucluse, Gordes…

Les arrêts sont l'occasion d'en griller une...

... ou de se délester.

Nous déjeunons au Colorado, une petite auberge qui nous sert une vraie cuisine de terroir...

Après le repas, nous rejoignons Palavas les Flots sous la conduite de Quiqui, non sans s’être égarés pour certains… le web et Gilou se croyant à la traîne finiront par arriver avant les autres ! L’hôtel Helios est confortable et le patron accueillant. Nous dînons tous ensembles au Kennedy sur le port.

Non ce n'est pas la Porsche d'assistance rapide du club. L'an prochain peut être...

 

VMT 2010 - DIMANCHE

Des chudistes nous ont rejoint pour la journée. Admirez le 1700 décatalysé de Paco devant l’hôtel.

Difficile de tenir le planning prévu avec un groupe aussi important, et après de nombreuses hésitations et arrêts rond-points, on décide de s’en tenir à l’objectif du jour, le Col de la Cravate. Nous l’atteignons pour le repas de midi après un très joli parcours sur les pentes des Cévennes et du Mont Aigoual. A l’auberge du col, la vue est sublime mais le restau beaucoup moins. Bien que réservé pour 30 motards, le restau n’a que quelques bières dans le frigo ! Le repas sera laborieux, interminable, on devra recharger nous même le poêle à bois et faire une partie du service ! A la discussion avec le patron, celui-ci menace d’aller chercher sa hache ! C’est un Gardois, paraît-il… Bon, si vous passez par là, allez manger ailleurs !

Au col de la Cravate

Détente après le repas...

Au retour les chevaux sont lâchés et c’est en ordre dispersé que certains rejoignent Palavas où se tient un meeting d’une marque de motos bien connue du côté de Milwaukee.

Le soir le club offre l’apéro sur la plage des Lézards mais si le temps est beau, la température est fraîche et nous dînons sous la tente de ce restaurant de plage.

 

VMT 2010 - LUNDI

Le web médite dans le soleil levant sur Palavas avant de rejoindre les autres dans la cour de l’hôtel. Nous quittons Pascal le Corse et Quiqui34 nous met sur la direction de Barcelone par l’autoroute. Le musée Dali est en effet fermé le lundi à Figueras et nous décidons de rejoindre Barcelone au plus rapide. On s’y arrêtera au retour.

Au péage de l’autoroute, la police nous rend une visite polie et de curiosité : l’avantage de rouler en groupe et en club !

A la première station en Espagne, le web se trompe de pompe et enfourne un plein de gazole. Cà paraissait pas cher ! On trouve un seau et un tuyau et on vidange. La vidange est incomplète car le tuyau n’est pas descendu au fond et la moto repartira avec 50% de gazole qu’elle éliminera peu à peu au fur et à mesure des pleins suivants, non sans enfumer tout le monde. Le web devient le paria du club, condamné à rouler derrière. La moto ne perd pas tellement en puissance mais bon, çà pue !

Truc et astuce : si çà vous arrive, mettez en réserve et vidangez plutôt à la sortie de la pompe électrique en mettant le contact.

En Espagne nous quittons l’autoroute pour rejoindre une petite station balnéaire et trouvons à déjeuner à la cafeteria Regata sur une plage bordée de palmiers.

Nous y passons l’après-midi et Roger, Jean-Luc et Pascal se laissent tenter par de petites masseuses chinoises qui arpentent la plage et disparaissent et réapparaissent au gré des passages de la maréchaussée locale.

Nous reprenons la route vers Barcelone que nous atteignons en longeant la mer

Nous nous installons à l’hôtel Auto Hoggar. Très mauvais hôtel mais pas cher pour Barcelone, doté d’un parking sûr, et idéalement situé en centre ville à métro ou bus direct des plages et des principales attractions. Et pour aller dîner, on rejoint les Ramblas et le centre ville à pied, Pascal chaussant ses babouches pour l’occasion.

Nous dînons près des Ramblas, en terrasse sur la très belle Plaça Reial.

Philippe adopte la position favorite des Barcelonnais d'age mûr...

... devant ce gros chat de Fernando Botero, sculpteur colombien.

VMT 2010 - MARDI

Les 2 journées sont libres afin de profiter au mieux des charmes de cette ville. Par petits groupes nous partons à la découverte et on se retrouve le soir pour dîner et raconter nos visites. A Barcelone, le bon plan semble être de visiter le matin, puis de se reposer à la plage l’après-midi avant d’attaquer une longue soirée… Ou bien de faire terrasse le matin, plage l’après-midi (au bar) et bar le soir…

A la sortie du métro, on se retourne et c’est le choc. La Sagrada Familia dresse ses hautes flêches et ses grues de chantier qui jaillissent d’une incroyable architecture. Cà ne ressemble à aucune autre cathédrale, à aucune autre construction, c’est parfaitement nouveau, unique et original. Nous faisons le tour avant de pénétrer à l’intérieur.


Les colonnes hélicoïdales et les voûtes hyperboloïdes...

Là, les bruits mêlés de la foule, des engins de chantier, des disqueuses et des sableuses composent une sorte de mélodie envoûtante et entêtante, rythmée par des cognements métalliques, sorte de symphonie infinie d’accords monstrueux. Là-bas, très haut, des étincelles dégringolent d’on ne sait où à travers des centaines de tubes d’échafaudages… On est saisi, pétrifié le nez en l’air par ces jaillissements de pierre qui se divisent, s’articulent, se rotulent, se plient, composant comme un réseau organique de fibres vivantes géantes. Nous sommes dans un squelette de pierre qui semble croître lentement, va-t-il prendre vie un jour ?

Un petit ascenseur permet de gagner le haut de l’une des tours. De là-haut, les vues sont impressionnantes sur le chantier, sur les autres tours, sur Barcelone. On est à 60 mètres de haut et on réalise qu’au centre des 8 tours déjà en place se prépare l’érection des flèches centrales qui s’élèveront 2 à 3 fois plus haut. Les bases sont prêtes, les fers à béton déjà dressés vers le ciel. Au-dessus, les grues frêles pivotent sans cesse.

On aperçoit des ouvriers qui enjambent des passerelles au-dessus du vide… Nous redescendons lentement par un étroit escalier qui s’enroule à l’intérieur de cette dentelle de pierre, découvrant à chaque ouverture des angles nouveaux sur la construction, sur l’intérieur… D’étroits balcons permettent de reprendre son souffle. C’est magique, unique, la plus belle cathédrale du monde se bâtit sous nos yeux et sous un ciel bleu immaculé.

Au sous-sol une expo retrace la construction de l'ouvrage. Elle a débuté en 1882 mais dès 1883 l'architecte Catalan Antoni Gaudi (1852-1926) prit la direction de la construction jusqu'à sa mort. L'ouvrage fini comptera 18 tours et culminera à 170 mètres.

Fin des travaux entre 2025 et 2030... En savoir + dans Wikipedia

Barcelone est une ville très propre, nettoyée au jet la nuit et entretenue toute la journée.

Les fameuses tapas

On trouve partout dans Barcelone de très beaux immeubles aux architectures variées

Celui-ci, "La Casa Milà" surnommée "La Pedrera" (la carrière), est aussi l'oeuvre de Gaudi. Dans sa conception, il rappelle le Familistère de Guise ou la cité radieuse de Le Corbusier à Marseille. Mais ce pauvre Le Corbusier fait figure d'élève de troisième face à la créativité de Gaudi... Propriété d'une banque et toujours habité, on peut le visiter.

Il n'y a pratiquement pas de ligne droite dans ce bâtiment, tout est en courbes et tout est beau...

Le mobiler aussi est signé Gaudi

L'immeuble s'enroule autour d'une cour intérieure et le grenier suit cette forme.

Les terrasses sont peuplées de silhouhettes étranges et menaçantes servant de cheminées

En savoir + dans Wikipedia

T'en veux de mes sacs Vuitton ?

L'après-midi, tout le monde se retrouve au bar de la plage Barceloneta...

... et certains s'essayent aux massages des chinoises. Sur les jambes c'est une fameuse détente après les marches de la journée

Le soir, nous dînons dans un bar à tapas de la vieille ville

 

VMT 2010 - MERCREDI

Un métro direct nous emmène au pied de la colline du parc Güell (station Vallcarca). L’ascension est facilitée par une succession d’escaliers roulants qui accélèrent dès qu’on y pose le pied. On parcourt le parc, très ombragé, depuis son sommet qui domine la ville jusqu’à la fameuse terrasse imaginée par Gaudi, encore lui. Mieux vaut y aller le matin de bonne heure. Après c’est envahi par des cohortes qui circulent derrière des bannières, impossible de faire une photo sans avoir 150 chinois, 20 européens et autant d’américains dans le viseur.

Camelots et spectacles divers occupent la place

Ne manquez pas de vous asseoir sur les fameux bancs recouverts de céramiques de récupération à l’ergonomie reposante, dont on s’étonne qu’elle n’ait pas été adoptée illico par tous les fabricants de sièges.

Sous la terrasse, on découvre des galeries de pierre sur les côtés et des colonnades qui supportent des voûtes recouvertes de céramique.

Plus loin, on descend vers 2 pavillons à la décoration étonnante, passant devant le gros lézard de céramique et sa fontaine.

Plus loin encore dans le parc, nous visitons cette élégante maison où Gaudi vécut de 1906 à 1926. C'est aujourd'hui un musée où l'on retrouve du mobilier en bois de l'architecte.

Nous redescendons dans Barcelone à la recherche d’un métro. Nous croisons ces étonnantes voiturettes qui parlent et vous guident dans Barcelone. A essayer la prochaine fois, car c’est sûr, Barcelone on y revient.

Sur les Ramblas noires de monde, ambiance de folie ! Ce soir c’est la finale de la Copa del Rey entre l’Athletico de Madrid et Séville (qui l’emportera 1-0) et les bandes de supporters des différents clubs de foot d’Espagne défilent et donnent de la voix.

 

On trouve un peu partout dans Barcelone ces chaises fixées çà et là et favorisant la conversation

Le spectacle est partout avec ces personnages costumés. Celui-ci en lévitation est très réussi, cherchez le truc !

Nous nous promenons dans le marché St Josep très coloré. Si les fraises d’Espagne ne sont pas bonnes à Paris, ici elles sont délicieuses et proposées en barquettes prêtes à consommer avec d’autres fruits frais.

Nous déjeunons dans un bar à Tapas bien sûr envahi de supporters.

L'ambiance est devant notre hôtel aussi, ce qui semble laisser de marbre cette élégante cycliste sur son vélib local

Nous passons à l’hôtel prendre les motos et allons à la plage, où on ne tarde pas à retrouver le reste de la bande… au bar de la plage. Un petit massage pour effacer les fatigues de la marche et nous avons tous rendez-vous à l’hôtel en fin d'après-midi pour embarquer les bagages dans le camion. Celui-ci part en avance mais il faut bientôt lui faire faire demi-tour car la moto du web en a assez du gazole et refuse tout service. Nettoyage des bougies, poussettes, rien n’y fait, on attend dans un bar le retour du fourgon tandis qu’un premier groupe se met en route vers Figueras. On monte la moto dans le fourgon, instant dont profite un pick-pocket pour subtiliser la sacoche de William qui se retrouve sans papier et sans argent. Les pick-pockets Barcelonnais sont donc bien une réalité ! Endre toujours prêt à se sacrifier pour les autres, reste avec lui pour aller déposer plainte et l’accompagner tandis que le web embarque dans le fourgon avec Claudie et Martine. L’occasion d’apprécier dans les méandres autoroutiers de Barcelone la patience et le calme de Claudie, notre chauffeuse du Vmax Tour, qui s’est acquittée sans broncher de la conduite de cet engin, souvent seule sur la route à se demander où nous étions passés, chargée de la lourde responsabilité de transporter nos petites affaires, de l’essence et un lot de pièces Vmax prêtées par DMS.

On arrive à Figueras à la nuit tombée et Endre et William nous rejoignent encore plus tard. Tout le monde se retrouve dans un étonnant restaurant gastronomique à la décoration intérieure et extérieure superbe, au service impeccable et aux menus gastronomiques mais étonnamment économiques. Nous décidons d’y réserver pour le lendemain midi !

 

VMT 2010 - JEUDI

Le web a changé ses bougies et la moto a redémarré. Il attendra que le réservoir se vide complètement pour faire un plein de 14 litres et mettre fin à ses soucis et à l’atmosphère polluée de ses voisins de route.

Nous visitons l’incroyable musée Dali à Figueras. Impossible de tout montrer mais les néophytes que nous sommes pour la plupart sont obligés de reconnaître la maîtrise de cet artiste dans la peinture classique avant d’aborder tous les thèmes, toutes les recherches et toutes les expériences qu’il a menées en peinture, sculpture, bijouterie, optique…

Nous retournons déjeuner au restau de la veille, à la décoration et au parc exhubérant, dans une immense salle voûtée, puis 2 groupes se forment : les uns rejoindront directement la côte et Argelès, les autres flâneront en route pour s’arrêter à la maison de Dali à Portlligat, près de Cadaques.

La mer côté espagnol...

Cadaques

Le détour valait le coup. Située au fond d’une crique inchangée depuis des décennies, la maison blanche s’étale sur plusieurs niveaux construits au fur et à mesure. Sobrement meublée, elle est éclairée par de larges fenêtres qui composent autant de tableaux naturels et vivants sur le paysage environnant. Nous découvrons l’atelier où le maître peignait assis devant un chevalet coulissant et gigantesque capable de descendre dans le sous-sol pour accéder aux parties hautes des tableaux. Son fauteuil est encore là, avec des toiles inachevées, comme s’il allait revenir d’une minute à l’autre (il y a vécu jusqu’à la mort de sa femme, Gala, en 1982).

Dans le patio

Nous découvrons la réserve de peinture, cette incroyable salle basse circulaire à l’acoustique étonnante, la salle de bains de son épouse Gala, des objets, des détails…

Nous parcourons le jardin en différents niveaux qui offrent autant de points de vue sur la côte.

Ces décorations rappellent que Dali travailla aussi pour la publicité ou l'industrie

Nous découvrons la piscine cachée, havre de paix où l’on imagine le maître faire ses longueurs et ses demi-tours avant de se sécher au soleil ou à l’ombre des arbustes parfumés.

Nous quittons à regret cette maison de rêve pour reprendre la route, étroite et viroleuse à souhait le long de la côte montagneuse et déchiquetée. Certains se sont arrêtés à Collioures le temps d’une image…

A Argelès nous retrouvons le reste de la bande déjà en train de goûter les vins du Roussillon à la buvette de la place. L’hôtel est là, le fourgon aussi, on peut donc manger et boire ! Quiqui et ses chudistes nous ont rejoints pour le repas.

Antoine et Sandrine (mère de 4 enfants) avec ce Vmax de première génération de 40000 km à l'apparence rigoureusement et incroyablement neuve ! Bravo !

 

VMT 2010 - VENDREDI

But du jour : Carcassonne ! Mais avant, Quiqui34 nous a composé un petit itinéraire qui va nous conduire vers le sommet de ce Vmax Tour. Nous commençons donc à attaquer joyeusement quelques pentes des Pyrénées Orientales, le département le plus ensoleillé de France...

Cette année l'hiver a duré et les sommets sont encore bien enneigés.

C'est pas beau un 1200 stock ? Celui d'Adrien prêté à Philippe.

Le Vmax Tour chaque année c'est çà : des virages et encore des virages ! Le pied !

La première étape, c'est Mont-Louis, atteint dans la matinée. C'est un village classé au patrimoine mondial de l'humanité, de par ses fortifications Vauban qui en font aussi la ville fortifiée la plus haute de France à 1600 mètres. En savoir +

Pendant que la plupart vont y faire terrasse...

...le web, Jean-Luc et Roger décident de se cultiver et vont visiter le four solaire.

Notre guide a 3500°C au bout de son bout de bois, çà flambe instantanément et çà te fond un rail de chemin de fer ! Le principe est simple, un grand miroir plan piloté par ordinateur suit la course du soleil et envoie ses rayons sur cette parabole fixe qui les concentre en un point précis.

Nous repartons pour prendre encore de l'altitude et après une jolie route au bord d'un large torrent de montagne, nous atteignons ce refuge au bout d'une piste au bord du lac de barrage des Bouillouses.

Cest le sommet du Vmax Tour, 2500 mètres !

La descente sera très longue et variée à travers l'étroit défilé de Pierre-Lys en direction de Limoux où la troupe s'arrête faire banquette à la blanquette. Nous atteignons Carcassonne en fin d'après-midi où Voo et son club nous attendent pour un apéro chez lui.

Le soir nous dînons en agréable terrasse au coeur de la cité médiévale, aux 4 Ménestrels, place Marcou (le type sur la stèle), tenu par un Vmaxiste, Philippe.

Nono et les Kébécois. La soirée sera très longue pour certains... au Café de Nuit de l'ami Jean-Yves dans la ville basse.

VMT 2010 - SAMEDI

Lever bien matinal pour ceux qui se sont couchés à 5H mais Nonoff nous a arrangé une balade en péniche sur le Canal du Midi...

Un coup d'oeil sur Carcassonne que Nonoff nous a fait visiter de nuit la veille après le restau...

...et nous prenons les petites routes en direction du Minervois à une trentaine de Vmax, parisiens, carcassonnais et chudistes réunis !

La route est belle, les virages s’enchaînent et puis le convoi ralentit et s’engage dans un chemin vers un fond de vallée. Nous arrivons dans un vaste espace entouré de collines, où se dressent çà et là de hauts monticules de terre. Des tremplins sont posés devant, apparemment un peu n’importe comment. C’est bizarre, on se dit qu’avec un peu d’élan on pourrait sauter à moto là-dessus, mais çà paraît hautement improbable tellement les espaces à franchir sont énormes et les monticules hauts de plusieurs mètres.

Soudain, un 2 temps fait entendre ses craquements. Un type à l’allure frêle adolescente s’avance sur une moto qui le paraît autant de loin. Il tourne tranquillement entre les monticules, puis s’aligne sur un premier tremplin… C’est la stupéfaction ! Le type s’envole à des hauteurs incroyables et enchaîne les tremplins les uns après les autres. En l’air il met sa moto en travers dans des positions pas possibles, la lâche, la rattrape in extrémis par l’arrière… puis exécute un looping ! Un back-flip dans le langage des initiés. Puis il s’arrête et vient vers nous.

Bravo à Packo34 qui a réussi à saisir ces instants


Le web était quasiment dessous lui...

C’est Jeremy Rouannet, 24 ans, freestyler professionnel et ancien élève de Nonoff. Il s’entraîne là tous les jours avec sa KTM 250 entre 2 spectacles. Les questions fusent de toute part. Jey est en nage mais répond bien volontiers. Il explique ses toques, ses rites avant de sauter, sa technique, comme ces poignées sur le guidon où les avant-bras prennent appui quand il est au-dessus de la moto les jambes en l'air, pour la faire pivoter pendant les back-flips… comment il règle l’assiette de sa moto en l’air à l’accélérateur… son pense-bête scotché sur le garde-boue avant…


Son site internet : http://www.jey-rouanet.com

C’était donc çà la surprise à Nonoff ! Belle surprise, tout le monde est ravi ! Et un grand merci à Jey pour ce spectacle !
Mais Nonoff a une autre surprise pour l’après-midi...

Pour l’heure, nous reprenons brièvement la route pour Minerve, un village surprenant perché sur un piton rocheux entouré d’un gouffre naturel. Vivant du tourisme et de la production de vins de qualité (région du Minervois), Minerve a été élu dans la liste des plus beaux villages de France. Sur les hauteurs environnantes, une catapulte en bois rappelle le siège de 1210 par les croisés qui bombardaient le village et son puits, privant d’eau les assiégés qui durent se rendre.

Nous déjeunons au centre de Minerve, au Chantevent (www.relais-chantevent-minerve.fr 04.68.91.14.18), dont le garage est trop petit pour contenir tous nos Vmax et dont la terrasse surplombe le précipice.

Etaient présents à cette journée mémorable, outre les parisiens : Quiqui34 et Nonoff bien sûr, que nous remercions chaleureusement pour leur enthousiasme à nous accueillir et à nous faire découvrir le sud, et en espérant n'avoir oublié personne :
Paco34, Gilou avec son fils, Vavoune, Lolo, Maxor34, Pilooou, Eric, Antoine et Sandrine, Kisscool (Armando qui a un gîte, kisscool4@hotmail.fr, 04.68.90.63.03)... soit 34 personnes en tout et 29 Vmax !

Après le déjeuner, Nonoff nous entraîne à pied vers le fond de vallée. Nous descendons sous le pont qui dessert Minerve et découvrons une vaste cavité creusée sous la falaise.

Au fur et à mesure que nous approchons, la cavité se creuse de plus en plus profondément pour devenir un tunnel jusqu’à apercevoir la sortie 250 mètres plus loin. C’est un immense pont naturel, où la rivière coule en hiver et au printemps. Nous le traversons pour en découvrir un deuxième tout aussi impressionnant à la suite. Non, c’est pas un métro ! Entre les deux, à la verticale au-dessus de nos têtes, passe la route dont les usagers non avertis ne se doutent pas au bord de quoi ils roulent !

Il y a en France des curiosités naturelles bien plus connues et pourtant bien moins spectaculaires. Et ici, point de car de tamalous ni de visite guidée payante. C’est Nonoff qui fait la visite, fier de nous faire découvrir ce truc. C’était la deuxième surprise Nonoff !

Nous reprenons la route vers Narbonne. Les longs bouts droits dégagés à travers la campagne succèdent aux virages et les 28 motos se lancent dans une longue course-poursuite. Les V4 donnent leur pleine mesure et chacun roule à son rythme, par petits groupes et selon son niveau. Même Jean-Luc tord sa poignée, enhardi par les conseils de Nonoff qui lui a expliqué comment pousser sur son guidon côté intérieur pour incliner sa moto. Jusque là il se servait de son guidon comme d’un volant d’autobus et virait à plat ! Il a fait d’un coup d’énormes progrès et est maintenant dans le rythme, sans pour autant prendre de risques.

A Narbonne, nous disons au revoir à nos amis chudistes devant la gare et nous nous rendons rapidement à la gare moto-train procéder au chargement des motos. Nous voilà à pied, çà nous fait tout drôle, mais Pascal parvient à détourner le car-navette pour nous déposer devant l’hôtel.

Un train pour nous seuls !

Le soir, Nonoff est resté avec nous et il nous emmène en centre ville, près d’une ancienne voie romaine encore apparente, puis à l’Estagnol, un restau chic au bord du canal pour un dernier repas en commun dans une jolie salle en hauteur.

Le lendemain, le retour en TGV est encore animé par Pascal qui sait déjà par sa femme sur le quai que le chauffeur du train a acheté une Harley... mais plusieurs accusent la fatigue des soirées tardives et dorment, tandis que Endre et le Web commencent à se plonger dans les comptes… Claudie, dévouée, est venue à la gare porter les bagages avant de retourner près de son Antoine dormeur. Une longue journée de fourgon les attend pour remonter sur Paris et il fait toujours beau !