On a construit un Vmax... au 1/12è ! (suite)

On ne vous a pas détaillé tout le montage pas à pas mais simplement attiré l'attention sur quelques difficultés.

Les points qui peuvent poser problème

Toutes les pièces sont solidement attachées à leur grille. Se munir d'un bon cutter ou d'une fine pince coupante et ébavurer ensuite au cutter et/ou à la lime. Toujours présenter les pièces avant collage afin de vérifier qu'aucune bavure oubliée ne gêne. Les pièces chromées collent mal; essayer de décaper le chrome sur les parties à coller.

Le  moteur : avant de monter les carbus et échappement, peindre les parties couleur métal qui rendent si caractéristique le V4 : vu la petitesse, il est exclu de travailler au pinceau. j'ai utilisé un stylo bille argenté à pointe très fine, beaucoup de patience et de doigté. J'ai même pointé les vis chromées de cache-culbuteurs. L'idéal serait de disposer d'une loupe d'horloger, bien utile aussi pour assembler les carbus (12 pièces).

Premières pièces montées	La photo rend mal l'incroyable détail des carburateurs...Ils sont délicats à emboîter dans les conduits d'admission entre les cylindres, çà passe en forçant. On peut avoir intérêt à assembler et emboîter d'abord leur partie basse avec les caches chromés, puis les coiffer avec les 2 parties hautes.

Peinture du faux réservoir et des garde-boues : il y a un plan de joint sur le faux réservoir à poncer soigneusement. Ces pièces sont noires. J'ai choisi de représenter la Silver Dust de 97 couleur grise. J'ai trouvé un gris très approchant chez VW/Audi, le polarsilver. Donc couche d'apprêt, polarsilver et vernis transparent par dessus, être léger sur la peinture car si la peau d'orange pardonne sur une caisse de voiture, à cette échelle non.

Le disque de frein AR : je n'ai pas réussi à tracer les espaces de ventilation sur la tranche, trop fin !

Les échappements chromés : attention aux tâches de colle et aux éclats de chrome. Noircir le fond du pot avant de monter les coupelles percées.

Les amortisseurs : très fragiles ! Ils s'assemblent sans colle par emboîtage de la partie basse une fois le ressort enfilé. Le ressort a un sens (plus étroit en partie basse). Attention au sens de fixation de l'amortisseur sur la moto pour emboîter la partie basse de façon à cacher le défaut d'apparence, il y a une chance sur 2 de se tromper, mais si vous n'avez pas mis de colle vous pouvez déboîter. Les gros doigts vont avoir du mal, demandez à votre moitié.

La fourche : si on monte les étriers de frein sur chaque bras de fourche avant d'assembler la fourche, ce qui est plus facile, on arrive quand même ensuite à passer le pneu en jouant sur la flexibilité de la fourche. Sur le té de fourche inférieur, vérifier le libre passage du câble de compteur et des durites de frein avant d'entamer le montage de la fourche. Le garde-boue et sa platine doivent être montés sur la fourche avant de monter la roue sinon çà ne passe pas. Ils s'emboîtent sans colle et c'est le serrage de la roue qui tient le tout.

Peinture du pont : noir d'origine, je me suis loupé un peu car je n'ai pas mis d'apprêt et l'ai peint directement au pinceau avec un gris argent de maquette Humbrol. Je pense que à cause du noir en dessous, je suis plus foncé que l'original.

Assemblage du cadre autour du moteur et du réservoir : on n'a que 10 doigts ! Pour en économiser quelques-uns, j'ai choisi de laisser le demi-cadre droit fixé dans sa grille scotchée sur le plan de travail sur un montage en veillant à ne pas le déformer, pour être dans le même sens que la vue de la notice. Puis on place le moteur et le réservoir dedans en collant les points d'ancrage. On peut alors se concentrer sur le collage de l'autre demi-cadre car il y a beaucoup de points à faire correspondre. Une fois sec, détacher de la grille. Tube de colle à aiguille indispensable. Le cadre est pire que celui d'origine, aucune rigidité, mais c'est le prix à payer car les diamètres de tubes sont réalistes. Prévoir une épingle à linge pour serrer la colonne de direction.

Montage des roues et de la colonne de direction : il y a 3 longues vis auto-taraudeuses qui passent librement d'un côté avant d'aller se visser dans le plastique percé plus petit à l'autre bout. Il faut un minuscule cruciforme, ou la pointe du cutter. Attention au sens de la roue avant, regardez sur la votre. Les pneus pourront être usés légèrement avant montage pour donner l'impression d'avoir roulé.

Prévoir de peindre en noir : la barre de reprise d'effort de frein sur le bras oscillant, les poignées, cale pieds, embases de clignos...

Pour teinter les clignos et le feu arrière, j'ai découpé du papier orange ou rouge pour mettre à l'intérieur mais l'effet n'est pas génial car le plastique est épais.

Les décalques : pour ceux qui ne connaîtraient pas, il faut tremper dans l'eau un moment et faire glisser sur le support. S'aider d'une pointe pour positionner. Il y a 2 versions du tableau de bord, à priori identiques, je n'ai pas vu la différence à la loupe. Pour le compteur, choix entre la version km/h, mph, et une curieuse version km/h qui s'arrête à 180. En km/h vous aurez 1,2 km au compteur, c'est à dire une moto neuve, alors que les anglais auront 12943 miles au compteur, une moto d'occase quoi ! Il y a 2 pièces orange pour les catadioptres de radiateur, non montés en France, donc vous pourrez en récupérer un pour le catadioptre arrière. Enfin, il y a ces affreux autocollants d'avertissement du propriétaire qu'on trouve sur le faux réservoir, en français et en anglais, et une plaque constructeur pour la colonne de direction.

Pour la plaque d'immatriculation, j'ai pris la mienne en photo au numérique, que j'ai redimensionnée sous photoshop.
	Voilà, c'est fini. Pas mal non ? L'ensemble reste toutefois d'une extrême fragilité, ce n'est pas un jouet à donner au petit dernier. A mettre sous vitrine fermée ! La béquille latérale n'est pas articulée sur son attache mais elle monte à force par la chape de sorte qu'elle tient repliée ou déployée au choix, sans colle. Vous pourrez donc choisir de mettre la moto sur la latérale, puis changer.
Avec son modèle. L'objectif a changé les proportions au premier et à l'arrière plan, mais dans la réalité elles sont parfaitement respectées...
... et dans sa boite définitive.

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Et le tuning ?

Eh bien d'abord vous pouvez à priori faire les mêmes transformations que sur une vraie : procurez vous une maquette de GSXR et récupérez roue AR et fourche inversée complète ! Vous allez bien vous procurer une coque arrière aussi et l'adaptation sera sans doute plus facile que sur la vraie. Et puis en maquette on fait ce qu'on veut, pourquoi ne pas vous sculpter un ensemble coque-réservoir ou un monobras dans un bout de balsa, un bois très tendre utilisé en modélisme avion et qui se travaille très facilement ? Ou en résine ? Je sens qu'y en a déjà qui ont des fourmis dans les doigts, vous voyez que l'hiver va bien se passer ! Et envoyez nous les photos, on publiera les plus beaux tuning !

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