Bref, lorsque je lâche le frein, je suis propulsé par la machine tout en burnant vers la ligne de départ, on voit sur la vidéo de Quiqui que je la dépasse puis recule, c'est autorisé, et ce moment de glisse plein gaz est bon pour se vider la tête, malheureusement comme tout plaisir intense, il ne dure pas longtemps!
Maintenant, je suis sur le ligne de départ, je laisse l'autre participant s'avancer doucement pour allumer son pré-stage, j'allume mon pré-stage et je stoppe attendant que mon concurrent allume son stage, comme ça c'est moi qui initie la suite, le temps semble s'étirer, ces quelques secondes avant d'allumer mon stage me permettent de faire encore plus le vide dans ma tête et d'être vraiment prêt lors de l'allumage des trois feux jaune, et une seconde après le vert...!!!
Là, il faut envoyer, mais la subtilité est d'envoyer gros sans patiner, et ce week-end, j'ai enfin réussi, c'est très simple, il faut rester zen, (Amaya m'y aide, c'est pas du dopage, mais presque!), je ne peux pas entrer dans les détails, ce serait trop long à relater, et certains pourraient développer des complexes. Donc, rester calme, ouvrir en première tout en tournant la poignée progressivement (pas trop dans mes habitudes), mettre la deux ouvrir encore avec mesure, puis envoyer tous les autres rapports comme un salaud à la volée, pour arriver au bout en cinquième ouvert en grand, avec 238km/h au compteur, je la passe environ 50m avant les cellules des 400m !
Avec cette technique, je n'ai pas eu la pression psychologique énorme de voir arriver sur le côté de mon champ de vision mon concurrent, ils sont tous restés derrière, et c'est moins dur comme ça de rester maître de la poignée des gaz...
Voilà mes tickets de chrono, il y a mon numéro (169), le temps de réaction, je me suis vraiment amélioré sur le deuxième pour terminer moins bien, mais avec un total plus court, on peut aisément calculer que je serais allégrement passé sous les dix secondes avec le temps de réaction du deuxième run, et les perf du troisième run.