Le frein avant bloqué par deux doigts, pour permettre la rotation de la poignée de gaz en grand lors du lâché brutal de l'embrayage, comme je dis à chaque fois pour expliquer le burn, il ne faut pas laisser le temps à l'embrayage de discuter avec le pneu...sinon, tu crames ton embrayage, c'est toujours le pneus qui gagnera, sauf si il ne voit pas la puissance lui sauter à la gueule!
 
Si vous matez bien le début du court instant de la video SAM 2167 que j'appellerais le BURNANONOFF , visez plutôt la tête des commissaires de course et surtout celle de son concurrent tous tournés vers notre vainqueur et "espantés" comme on dit dans le Chud ! NoNoff fait le pestacle et avec la classe. Je suis sûr que Fluid va le rejoindre bientôt aussi.
 
Pour déterminer la bonne pression, il faut que la personne qui t'accompagne sur la grille observe ta trace lors du burn. Si elle est fine (par rapport à ta largeur), t'es trop gonflé. Si ta trace ressemble à deux skis parallèles, t'es sous gonflé. Si ta trace est large et régulière, t'as tout bon.
 
1er run: 1,3 bars (trop pour ce pneu et cette moto)
2ème run: 800 gr (pas mal, à affiner)
3ème run: 700 gr (trace de ski, sous gonflé)
 
Donc l'idéal pour cette piste, ce jour, avec ce pneu et cette moto devait être entre 800 gr et 900 gr
 
En tout cas, pour l'instant, pas besoin de watts en plus. Faut juste que j'affine la pression de l'arrière et que je me détende à l'arbre de Noël pour pas lâcher la purée comme un puceau devant son 1er Playboy
Bruno - "Fluid" - raconte ....
Au début, je n'avais pas un problème de puissance, mon problème du samedi (du coup pas résolu le dimanche à cause de la météo), c'était d'avoir déjà trop de watts et de couple lors de mes premiers mètres.
 
Sur mon premier run, j'ai patiné tout le long et j'ai rupté en loupant un rapport. Sur le 2ème (la vidéo de Quiqui), je dégonfle un peu l'arrière, mais je patine direct quand même et comme un con, je coupe au lieu de rendre un peu la main pour reprendre le contrôle (j'améliore quand même). Sur le 3ème run, je commence à piger la technique, mais mes 20 premiers mètres sont toujours très moyens. Cette fois, je patine parce que j'ai trop dégonflé mon pneu arrière et je n'ai que les extérieurs du pneu en contact. Malgré tout, j'améliore encore et avec un 4ème run je pense que les 10" étaient à ma porté.
 
Le Metzeler ME880 est en bois, c'est une vraie merde pour l'exercice (le Conti de Stef avait l'air parfait). Difficile de trouver la bonne pression car c'est une gomme dure avec une carcasse molle au centre et très rigide aux extérieurs. On passe donc vite de: pas beaucoup de surface en contact car juste le centre au sol à, pas beaucoup de surface en contact car juste les ext au sol.
Stéphane - "Nonoff" - raconte ....
 

Bref, lorsque je lâche le frein, je suis propulsé par la machine tout en burnant vers la ligne de départ, on voit sur la vidéo de Quiqui que je la dépasse puis recule, c'est autorisé, et ce moment de glisse plein gaz est bon pour se vider la tête, malheureusement comme tout plaisir intense, il ne dure pas longtemps!
Maintenant, je suis sur le ligne de départ, je laisse l'autre participant s'avancer doucement pour allumer son pré-stage, j'allume mon pré-stage et je stoppe attendant que mon concurrent allume son stage, comme ça c'est moi qui initie la suite, le temps semble s'étirer, ces quelques secondes avant d'allumer mon stage me permettent de faire encore plus le vide dans ma tête et d'être vraiment prêt lors de l'allumage des trois feux jaune, et une seconde après le vert...!!!
 
Là, il faut envoyer, mais la subtilité est d'envoyer gros sans patiner, et ce week-end, j'ai enfin réussi, c'est très simple, il faut rester zen, (Amaya m'y aide, c'est pas du dopage, mais presque!), je ne peux pas entrer dans les détails, ce serait trop long à relater, et certains pourraient développer des complexes. Donc, rester calme, ouvrir en première tout en tournant la poignée progressivement (pas trop dans mes habitudes), mettre la deux ouvrir encore avec mesure, puis envoyer tous les autres rapports comme un salaud à la volée, pour arriver au bout en cinquième ouvert en grand, avec 238km/h au compteur, je la passe environ 50m avant les cellules des 400m !
 
Avec cette technique, je n'ai pas eu la pression psychologique énorme de voir arriver sur le côté de mon champ de vision mon concurrent, ils sont tous restés derrière, et c'est moins dur comme ça de rester maître de la poignée des gaz...
 
Voilà mes tickets de chrono, il y a mon numéro (169), le temps de réaction, je me suis vraiment amélioré sur le deuxième pour terminer moins bien, mais avec un total plus court, on peut aisément calculer que je serais allégrement passé sous les dix secondes avec le temps de réaction du deuxième run, et les perf du troisième run.
Tout couvert de cuir, avec gants, casque, dorsale, bottes, pantalon et veste, j'attendais mon tour, à l'ombre salvatrice offerte par Amaya munie de son ombrelle, juchée sur ses talons aiguilles...(elle est la garante de ma "zenitude"!) .
 
Le moment venu, je m'avance vers la zone de burn, il y avait déjà de l'eau sur le sol, je suis passé dessus et suis sorti de la flaque, pour ne pas trop mouiller le pneu, j’attends le signe de la main du directeur de course puis effectue mon burn avec une bonne dose de coups de gaz, tout en évitant les sur-régimes, et sans descendre en dessous de 3000 tr/min (à l'oreille).
Lanas 2-3 juin 2012
Thème : "Course de Dragster"
Reportage :
(crédit photos et vidéos) :
QUIQUI
Affiche de l'évènement :
Retours aux stands
Nonoff
aux
commandes
Les débuts de Fluid
(pb de pression de pneu)
On y était...
les vidéos
de QUIQUI
Trophée Dragster 2012
2-3 JUIN
 

http://www.trophee-dragster.fr/
Les photos commentées de et par QUIQUI
Lanas 2-3 juin 2012
LANAS 2012
Nous suivons ici, 2 engagés du club - Nonoff et Fluid.
Nous avons eu un samedi estival, des runs dans des conditions optimum, un petit vent venait nous rafraîchir sous le soleil de plomb en ce 2 juin 2012..
 
En effet, la piste était noire de colle, et traces de gomme laissées par les "top-fuel "passés juste avant nous.
 
Les rugissement de ces monstres de mécanique distillant des vibrations jusqu'à mes os m'avaient transcendé, j'étais dans un état second, avec des fourmis au bout des doigts, en attente sur la pré-grille !
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