LE CLUB A LA MINE !
25 & 26 septembre : Le Club est allé dins ch'nord ! Ce fut un week-end bien arrosé !
Un week-end pluvieux, mais savoureux, que nous ont concocté Martine et Jean Luc, aidés par Jean-Louis, notre infatigable trésorier-organisateur. Un grand merci à vous pour ce week-end mémorable.
La renommée du Club atteint des sommets : AB moteurs a profité du départ de la balade pour tourner quelques minutes d'un reportage dédié au Vmax, et aux passionnés qui le chevauchent.
Quelques adhérents nous ont rejoints pour l'occasion : Endre, Phil, Bruno, Olivier... Malgré la météo incertaine et l'heure matinale du rendez-vous, nous avons pu ainsi aligner dix-huit Vmax sur la place de la Bastille.
Vingt-trois participants ont profité de ce week-end :
- Martine et Jean-Luc, évidemment,
- Francine et Jean-Louis,
- Maurice, nouvel adhérent, et son magnifique 1700 paré de rouge,
- Yann, de retour,
- Nina et Adrien,
- Aurélie et Jean ont apporté leur touche de couleur et de bonne humeur,
- Nadia et Pierre,
- Dalila et Patrick, qui a enfin récupéré sa moto,
- Les inséparables : Agnès et Jean-Luc, Pascal, et Roger,
- Christophe nous a démontré qu'un Vmax se mariait très bien avec un bon cigare,
- Claudie et Antoine,
- Nadia et Sylvain.
Le premier arrêt gastronomique, sur le site de Lewarde, donne le ton : les spécialités locales (bière, maroilles) réchauffent les cœurs, mais aussi l'odorat.
Kristof a fait le déplacement et y fera une brève apparition.
Vient ensuite le moment tant attendu : le Club descend dans la mine !
Nos guides nous ont montré les dessous de l'extraction du charbon.
La visite s'articule en deux temps : d'abord en surface (salle des pendus, lampisterie, postes de triage), puis, au fond. Au cours d'un périple de quatre cent cinquante mètres dans les galeries, à une profondeur qui ne sera pas mentionnée (indice : la descente dure une minute), les conditions de travail des mineurs, sur plusieurs périodes, ont été minutieusement reconstituées.
Quelques antiquités....
trouvées ça et là au fond de la mine...
On saluera l'humour et la bonne humeur de notre guide des profondeurs, ancien mineur, et passionné par son métier.
À cette visite guidée s'ajoute un circuit en parcours libre, où chaque poste détaille un aspect de l'environnement de la mine : formation du charbon, vie des mineurs et des femmes à la mine, outils et machines, évolution des mines et des conditions de travail...
À l'issue de cette tranche culturelle, le convoi se dirige vers le centre d'Arras, pour prendre ses quartiers, et pour visiter les alentours : la place des héros, et le beffroi, magnifique, dans sa parure de nuit.
La chaleureux accueil des gens du nord mérite sa réputation : le club en profite pleinement lors d'un copieux dîner dans une salle rien que pour lui. Même à vingt-trois, et même sans réservation, on trouve facilement de quoi faire bombance ensemble.
Après une bonne nuit de sommeil et un solide petit-déjeuner, départ pour Amiens. Les routes de la campagne picarde, grasses à souhait, et les champs à perte de vue, nous rappellent que le territoire est fortement cultivé. Le dimanche, néanmoins, on croise davantage de chasseurs que d'agriculteurs.
La ville offre son lot de curiosités touristiques : la cathédrale, la tour Perret, le quartier Saint-Leu, et bien sûr, les hortillonnages.
Mieux vaut avoir le ventre plein avant de se promener en barque. Au bord de la Somme, les affamés n'ont que l'embarras du choix. Sylvie, Johanna et Philippe nous ont rejoints pour la journée.
Les nuages s'effacent, le soleil fait une timide apparition. Pour éviter le dessèchement, puisque l'eau ne tombe plus, promenons-nous dessus.
Les hortillonnages sont un vaste espace de marais aménagé en terrains cultivables, autour desquels des rieux (canaux) ont été aménagés. Les déplacements entre les parcelles se font donc exclusivement en barque.
Initialement, ces terres très fertiles étaient exploitées en cultures maraîchères. Aujourd'hui, on trouve beaucoup de parcelles à l'abandon, ou reconverties en résidences ou en jardins d'agrément. Seule une poignée de maraîchers continuent de vivre de leurs cultures.
Difficile de croire, au beau milieu de toute cette verdure, qu'on se trouve à deux pas du centre ville !
Au retour, une surprise nous attend à côté des motos. Quelques belles anciennes sont alignées sur le parking.
Les meilleures choses ont une fin, il est temps de regagner nos pénates... sous une pluie battante digne de ces contrées glaciales. Les plus pressés sont rentrés directement, les autres ont profité d'une halte chez Phil pour refaire le plein d'énergie.
D'autres très belles images de Jean (alias Patator) en vrac a voir ici