WEEK-END A GUISE 11 &
12 octobre
photos un peu tout le
monde...
A
notre guise devrions nous dire... Pour la première
fois, le club avait réuni 6 couples sur 6 Vmax pour
un nouveau week-end mêlant, selon une tradition maintenant
bien établie, balade, rigolade, gastronomie, terrasses
et culture.
Le samedi
départ de la Porte des Lilas dans la brume. Il faisait
pourtant beau... au-dessus !

Première terrasse à Soissons

Première
visite au Château de Coucy, du haut duquel devait
s'offrir à nous un vaste panorama, hélas noyé
dans le brouillard. Donc nous avons du écouter les
explications de Maître Jean-Louis...

pendant que le web surveillait
les casques.


Nous
atteignons Saint Quentin où nous nous attardons à
la cathédrale, perplexes devant ce labyrinthe.




A Saint
Quentin, nous parcourons l'un des "béguinages".
C'étaient jadis des résidences closes pour
femmes seules qui se regroupaient en petites communautés
pieuses. Non, pas des maisons closes... ! Aujourd'hui ces
petites maisons sont intelligemment recyclées en
résidences pour personnes agées.


La briquette
dans le nord, çà devait pas être cher...
z'en ont mis partout !

Contact avec les zotochtones. Ne rigolez pas, on vous souhaite
autant de bonne humeur et de joie de vivre à leur
age !

Soirée étape au
1748, une ancienne ferme du XVIIIème perdue au milieu
de nulle part et transformée en hôtel ***.
En fait c'était les écuries du château
de Bernouville, un peu délaissé à côté,
et ayant appartenu au Maréchal de Louis XV Chastenet
de Puységur, que s'il avait entendu ronfler nos Vmax
dans sa vaste cour il en eut avalé sa particule...


Le Président s'y fait cirer les pompes...

Le soir,
dîner et jeux d'estaminets en bois dans l'ancienne
écurie du domaine, transformée en restaurant
gastronomique. C'était pas la place qui manquait
!


Dimanche,
après une petite grasse mat et un copieux déjeuner,
direction le familistère de Guise, but du week-end.

Godin, c'est le mec là-haut.


Le Familistère
de Guise, dans l'Aisne, est un haut lieu
de l’histoire économique et sociale des
XIXe et XXe siècles.
Construit par l’industriel Jean-Baptiste André
Godin entre 1859 et 1880 pour les quelques 2000 ouvriers
que compta son entreprise de fabrication de poëles
en fonte, le familistère est un palais social
ouvrier inspiré de Versailles. Il est constitué
de 3 corps de bâtiments eux mêmes bâtis
chacun en rectangle autour d’une cour centrale
surmontée d’une verrière. Les
appartements sont d’un modernisme inconnu à
l’époque, spacieux et hauts de plafond,
disposant de l’eau chaude et de l’ancêtre
du vide-ordures à l’étage, climatisés
naturellement, baignés de lumière et
modulables selon la taille des familles. Outre les
cours centrales, de larges terrasses intérieures
favorisent la circulation et la vie en communauté.
Le familistère dispose également d’équipements
collectifs tout aussi inconnus à l’époque
: écoles mixtes (on est au XIXè !) avec
pouponnat et bambinat, buanderie, économats
à prix réduits, jardins, salles de réunion
et de jeux, bibliothèque et même un vrai
théâtre et une piscine à fond
réglable en profondeur ! Godin voulait améliorer
les conditions de logement, d’hygiène
et de vie des familles, en leur apportant les «
équivalents de la richesse ». Cette utopie
fonctionnera jusqu’en 1968 où les jalousies
extérieures, l’émergence de l’individualisme
et le déclin de l’entreprise Godin condamnèrent
l’expérience. Le site aujourd’hui
classé monument historique, toujours partiellement
habité, est en cours de rachat et de réhabilitation
par le département. |

des familistériens d'un jour


Un appart en 1850... chauffé par son Godin


Une architecture dépouillée et fonctionnelle.
Le Corbusier a fait guère mieux avec sa cité
radieuse presque un siècle plus tard.

Jean-Louis sur la mosaïque d'une des cours centrales.
Les grilles ne sont pas des égoûts mais une
clim naturelle.

Les ouvriers s'embourgeoisant, l'aile gauche du palais social
a bénéficié d'embellissements...

Devant les anciens économats

Maquette du site. On voit les 3 verrières en haut.

La piscine. L'eau chaude venait
de l'usine après avoir refroidi les fontes...


Restauration dans les anciens économats, très
intelligemment restaurés et transformés en
restaurant petit prix...

... où nous ne pouvions pas ne pas goûter à
la bière locale, tout à fait convenable.



Piquet de grève à l'entrée de l'usine
?

Bon d'accord, le nord c'est un peu triste, alors y font
ce qu'ils peuvent...

Petit tour au Château
de Guise que nous ne visiterons pas car il faut déjà
penser à rentrer


Au retour vers Paris, une dernière terrasse s'imposait
à Noyon
