EN VMAX A BALI
Vmax in Bali, çà n’est pas le Nirvana !
Avoir un Vmax sur l’île de Bali en Indonésie, c’est très compliqué. Pas de pièces, peu voire pas de routes pour lâcher la bête, toute cylindrée supérieure à 200cc est illégale, et les bécanes importées sont taxées à 110%. Il faut compter 3,5 millions de roupiah tous les ans pour la carte grise (environ 250 euros, soit bien plus qu’un salaire moyen sur l’année). Il y en a quand même quelques unes. Elles se comptent sur les doigts d’une main. Au bout de 3 semaines et après de nombreux coups de fil, j’ai eu la chance de rencontrer un Vmaxiste, très motivé donc.
Benoît C., 38 ans (à gauche sur la photo) est sur l’île depuis plus de 10 ans avec sa compagne indonésienne Rikka. Il est de Marseille. J’ai été accueilli avec chaleur (dans tous les sens du terme) et sincérité comme savent si bien le faire les Balinais (On est très très loin de la France !). Il se fait appeler Ben car Benoît en Balinais veut dire continent : pas top pour un insulaire. Il a acheté sur l’île un Vmax 93 modèle US qu’il m’a fait essayer (ah ? le Vboost sur pas de route çà donne quoi ?). Petit à petit, il l’améliore. Après une peinture neuve, il va changer les échappements pour un pot 4 en 1 Kerker. Bonjour la galère pour l’importation de la pièce.
Enfin, le meilleur (unique ?) mécano Vmax sur l’île s’appelle Lucciano. Son garage est à Denpasar (la capitale). J’irai le rencontrer lors de mon prochain séjour.
Voilà. Merci encore à Ben et à Rikka. Ben doit être sur Marseille avant cet été. On ira le rencontrer et lui parler plus encore du club. On sera fier de lui montrer le nouveau 1700cc de Vavoune. Demain retour vers la France. Je m’attends à une différence de température de l’ordre de 35°. Je vais me préparer. Bye !
Elle est pas belle la vie ?
Pour les fous qui voudraient être propriétaire et rouler avec un gros cube à Bali :